Tirées vers le bas par les banques, les places européennes s'inquiètent toujours de la crise de la dette en Europe. Paris termine à -1,5%.
Un passant regarde les cours de la Bourse de Tokyo en mars 2011.
Reuters/Issei Kato
Les Bourses européennes ont terminé dans le rouge vendredi,
plombées par une nouvelle vague de vente des valeurs bancaires, même si
la publication d'indicateurs économiques encourageants aux Etats-Unis a
permis d'amortir quelque peu leur chute. La Bourse de Paris a terminé
en baisse de 1,51%. Francfort a lâché 2,44%, Londres 1,32%, Amsterdam
1,34%, la Bourse suisse 1,37%, Milan 1,39%, Madrid 0,54%. Les marchés
ont vécu un début de journée mouvementé, avec des chutes supérieures à
3% à Francfort et à 2% à Londres, entraînés par un plongeon des valeurs
bancaires affaiblies par la crise de la dette en zone euro.
En France, BNP Paribas a terminé la séance sur un recul de 3,50%, Crédit
Agricole de 3,17% et Société Générale et 5,12% après l'abaissement par
UBS de ses objectifs de cours sur les titres de ces grandes banques. En
Allemagne, Deutsche Bank, qui fait l'objet de spéculations persistantes
sur un avertissement sur résultats, a perdu 6,83% et Commerzbank 5,38%.
"Les marchés sont toujours obnubilés par la situation de la Grèce",
a observé Alexandre Baradez, analyste marchés chez Saxo Banque. Selon
lui, les investisseurs ont vendu leurs actions "parce que des
informations sur la zone euro peuvent éventuellement tomber pendant le
week-end". La chute des indices a été légèrement amortie dans
l'après-midi grâce à la publication d'indicateurs économiques meilleurs
que prévu aux Etats-Unis.
L'indice de confiance des consommateurs américains établi par
l'université du Michigan a été nettement révisé à la hausse, à 59,4 pour
septembre, tandis que l'activité économique dans la région de Chicago
s'est accélérée. Wall Street évoluait en léger repli à l'heure de la
clôture en Europe. Vers 16H05 GMT, l'indice Dow Jones perdait 0,30% et
le Nasdaq 0,72%. Plusieurs mauvaises nouvelles sont venues de Chine, où
l'activité s'est légèrement contractée en septembre pour le troisième
mois d'affilée, et d'Allemagne qui a vu les ventes de détail chuter de
2,9% sur un mois en août. Les investisseurs restent à l'affût de
nouvelles concernant la zone euro, où le processus de ratification du
Fonds européen de stabilité financière (FESF) s'est poursuivi jeudi avec le feu vert parlementaire de l'Autriche au lendemain de celui de l'Allemagne.
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